dimanche 28 mars 2010

Truc où le renouveau s'annonce

Après un long moment de stagnation, j'ai de nouveau envie de faire des trucs et pour une fois je m'y mets.
J'ai une heure de pause au boulot, vu que je commence à 14h elle se situe souvent vers 16h30-17h, donc je n'ai pas de repas à prendre, juste un fruit ou une compote et une bouteille d'eau. Je me suis dit que je pouvais utiliser ce créneau pour tranquillement crocheter dans la réserve, d'autant que ça me calme quand je suis nerveuse. C'est donc tout bénéf.
J'avais très envie d'une robe comme la Juliet dress mais je n'aimais pas la partie basse de la robe, un peu trop filet à mon goût et nécessitant un fond de robe. Je vais donc me faire ma Juliet dress à moi, ou plutôt ma Juliet tunic ou Juliet top, vu que je connais mon impatience...

Voilà le plan : le vêtement sera en coton fifty de Bergère de France. J'ai commencé une bande kaki grisé ( coloris Verveine) de 14m que je travaille en côtes en m coulées sous le brin arrière pour faire une bande sous la poitrine. Je vais la fermer quand elle atteindra la bonne circonférence. Pour cacher la couture, je vais reprendre des m dessus et faire deux longs pans pour pouvoir faire un noeud qui pourra être, à ce stade des travaux, devant ou derrière. Je penche pour derrière parce que je travaille en tablier, il me faut donc un dos de vêtement intéressant vu que c'est quasiment tout ce que je montre. Je peux aussi décider de faire simple, de me passer de nouage et de cacher ma couture sous le bras.
Ensuite, je reprend des mailles sur le haut du ruban que j'ai fait et je travaille en couleur rose très clair ( coloris Pomette ) , en m coulées sous le brin avant pour avoir un tissu uniforme et opaque. Je fais un ou deux cm comme ça puis je tente des rangs raccourcis pour caser ma poitrine. Je garde l'encolure carrée que je borde d'un rg de m coulée prises sous les deux brins kaki.
Ensuite je reprend les manches gigot. Pour ça, je reprend des m en faisant des augmentations sur les deux tiers supérieurs de l'emmanchure et je travaille en rangs raccourcis, avançant d'une m à chaque rg ( sans augmentations, pour ne pas avoir une tonne de tissu sous les bras) jusqu'à faire le tour complet. Je continue en rond jusqu'à ce que la partie bouffante soit arrivée à bonne longueur puis je diminue brusquement, pour que ça bouffe vraiment bien. Ensuite je travaille en demi-brides pour la partie évasée de la manche, en faisant quatre torsade régulièrement espacées et en augmentant progressivement le long de ces torsades pour que la manche s'évase. Quand c'est fini, je borde d'un rg de m coulées kaki.
Ensuite je reprend des m sur le dessous du ruban pour faire le corps de mon top, en reprenant le système de torsades délimitant les pans qui s'évasent, mais cette fois ci je verrais bien six torsades. Je borde de m coulées kaki.
Et voilà; ça me paraît à peu près cohérent. Reste à voir si je saurai le faire sans abandonner...

Je n'ai pas de photo pour le moment, parce que je n'ai rien de plus intéressant à montrer qu'un ruban de côtes kaki.

mardi 23 mars 2010

Truc dont j'espère qu'il va cartonner

La cartouche de 100 classiques de la littérature pour la Nintendo DS; si ça marche, ils songeront peut-être à faire des éditions des livres actuels pour la DS et alors je serai au paradis! Bon, je dis ça, j'ai pas encore la DS. Mais elle me tentait depuis que j'ai fini tous les jeux sur mon téléphone ( depuis hier, en fait) et une cartouche, ça prend quand même sacrément moins de place qu'un livre. Je suivais attentivement la technologie Kindle ou l'iPad pour savoir quand investir et vers qui le vent va tourner, et je me suis déjà familliarisée à l'ebook via les classiques du Project Gutenberg sur mon pocketPC. J'avais pensé aussi à un iPhone en me disant qu'il doit bien y avoir une application pour lire les fichiers html ou pdf, ce qui est plutôt ridicule (pas le coup de l'application, mais le fait de penser acheter un iPhone alors que j'utilise peu le téléphone à part comme lecteur mp3 et console de jeux, d'ailleurs je suis encore sur Mobicarte, je n'ai pas un forfait d'adulte)
Une chose est sûre, la place est comptée à la maison. Or, si la laine n'est pas compressible, les livres le sont, eux, via les ebooks. Le reste coule de source. Même s'il y a toujours la peur qu'un changement de standard rende brusquement obsolète sa petite collection ( qui se souvient du minidisc Sony, par ex? Moi j'ai eu à racheter des chansons stockées sur minidisc, faute d'alternative à part les transférer via la prise micro du PC, avec un son détérioré à la clé)
Donc, souhaitons bonne chance à cette initiative!
Je ne sais pas si j'ai été très claire mais j'ai bu un peu de vin blanc, avec les médicaments c'est pas la chose la plus sage à faire mais ça faisait tellement longtemps que je n'y avais pas goûté...

Truc qui n'en finit pas de finir.

Il y a des projets comme ça qui s'éternisent. Moi c'est le pinwheel jacket que je fais pour Amis sans Frontières et qui devait être mon projet pour les Ravelympics....J'aurais bien de la chance s'il est fini avant les Jeux Paralympiques. Rien n'y fait, il me reste une manche trois quarts à tricoter, quand je le prends je m'endors dessus, ce qui n'est pas très recommandé dans le cas d'un objet porteur de trucs pointus, (demandez-moi comment je sais ça...j'ai un genou qui s'en souvient très bien)
J'ai des tonnes de projets derrière : une robe en coton fifty au crochet, des mitaines inspirée de celles d'Alice dans les photos promotionnelles d'Alice au Pays des Merveilles ( C'est demain, la sortie!), une écharpe à motif torsadé et fleuri que tout le monde me demande de finir sur Ravelry...mais je peux rien faire parce que moralement, ce serait mieux de penser à ma layette d'abord. Alors je fais rien. Mais du coup, je n'ose pas retourner à l'atelier d'Amis sans Frontières les mains vides, ça fait des semaines que les projets Ravelympiens ont été donnés...Bref, c'est le projet qui bloque tout.

samedi 13 mars 2010

Truc à ne pas mettre entre toutes les mains

Ou entre tous les yeux, ce serait plus correct : Shutter Island. Ce thriller psychologique, je n'aurais pas dû le voir en tous cas, il jouait avec mes peurs les plus profondes: : les hallucination, la schizophrénie, le fait de confondre la réalité et le délire. Cela dit, si vous avez le courage pour le supporter, c'est un très bon film, où Di Caprio est très convainquant...ce qui ne le rend que plus efficace et angoissant. J'aurais pas dû le voir; j'y suis allée parce que la séance pour les chèvres du pentagone était déjà commencée et je savais qu'il s'agissait d'un thriller, mais pas de quel genre et avec quels thèmes. J'aurais dû m'abstenir.
Le lendemain, c'était le début de la nouvelle boutique totalement rénovée. Elle est jolie mais elle a un peu la forme d'un couloir large (jeudi je passe une IRM cérébrale, ça me faisait penser au tunnel de l'appareil), aucun angle mort ni poteau pour se cacher un peu quand on n'est pas rassurée (et on est un peu les uns sur les autres quand il y a du monde), avec au milieu le bureau des caisses faisant fasse à l'entrée et le bureau des paquets cadeaux faisant fasse au fond. Du coup, quand j'étais aux bureau pour faire des compositions cadeau pour Pâques, je n'avais aucune visibilité sur qui pouvait arriver. Je n'arrêtais pas de penser à 1984, je crois,  au passage où il s'agit d'un couloir d'où la balle pourrait partir n'importe quand, sans qu'on puisse savoir quand et où, du coup je me sentais très exposée. En plus, j'avais à utiliser un cutter, ce qui correspond à un cauchemar éveillé où j'ai une hallucination dans la boutique, justement, et où je finis par m'ouvrir les veines, faute de pouvoir fuir.
Bref, j'ai tenu 3h jusqu'à ma pause et après j'ai explosé dans la réserve encombrée de cartons par le déménagement; mes collègues ont été plus que bien, m'emmenant prendre un café et marcher dehors. J'ai téléphoné au psy, il m'a rajouté une séance pour vendredi où je me suis réveillée à 14h avec comme une gueule de bois mais où j'ai pu m'épancher un peu, et je suis arrêtée jusqu'à vendredi prochain, date o je reprends le boulot.
Ce qui m'a miné, c'est la réaction de mes parents. Oh, ils me soutiennent bien, mais j'ai appris qu'ils ne croient pas vraiment à mes hallucinations, pour eux ce sont juste "des trucs que je crois voir du coin de l'oeil" et ils pensent que mon hospitalisation en Août a été désastreuse et que je devait changer de thérapeute. Je pense que c'est une façon de se protéger, mais ça m'a fait du mal, comme s'ils niaient une partie de moi. Et puis je pense que j'ai quand même pas mal remonté la pente grâce à mon psy, même si je suis plus réservée sur le séjour en clinique, il a eu ses bons effets, je suis restée stable 4 mois dont les mois des Fêtes, les plus durs dans mon métier. Donc je ne pense pas changer.
Seulement, j'aimerais être capable de faire mon boulot sans périodiquement piquer ma crise, c'est tout.

lundi 1 mars 2010

Truc qui pigeonne




Quand aux Ravelympics...eh bien...force est de constater que je devrais réessayer en 2012.