mardi 31 décembre 2013
lundi 23 décembre 2013
Truc pour me porter chance
J'ai fait un dessin de ce que je voudrais avant de commencer, mais rien ne garantit que ça ressemblera à ça à l'arrivée. En filet pour aller vite. Avec du motif traditionnel araignée parce qu'on ne se refait pas; j'ai été tentée de mettre le motif araignée modifié qui représente un crâne, et puis je me suis dit que ma mère me l'emprunterait peut-être, donc non, finalement.
Que sera sera...
11h00 : Commencé le dos. J'ai juste fait une chaînette en commençant par 4 m en l'air puis en rajoutant des groupes de 3 m en l'air jusqu'à avoir un peu plus que la largeur de mon dos. De cette façon j'étais sûre d'avoir le nombre exact de mailles pour mes carrés de filet. Suffit de rajouter quatre m chaînette à ce total pour la première bride et le premier espace de 2 m en l'air et faire une bride dans la huitième maille en partant du crochet pour faire le premier carré. J'ai fait un premier rang de filet en alternant bride, deux m en l'air, sauter deux mailles, bride, etc. et en comptant bien les carrés au fur et à mesure car pour que mon motif soit bien centré il fallait un nombre impair. J'étais tombée sur un nombre pair de carrés, j'ai donc défait les trois premières mailles de la chaînette pour tomber juste.
J'ai continué en commençant mon motif araignée après quatre rang de filet (cliquer pour agrandir). On peut le commencer plus bas, mais je voulais que le motif soit relativement haut dans le dos, entre les épaules.
11h55 : après une pause internet, j'ai augmenté pour les aisselles de 4cm de chaque côté. Pour augmenter en début de rang il suffit de faire cinq m en l'air et une bride dans la dernière bride du rg précédent. En fin de rang après la bride finale du rg, on fait 2 m en l'air et une bride dans la même m que celle où on a fait la dernière bride (diagramme ci-dessous). Retenir le nombre de rang qu'on a fait avec une augmentation (3 pour moi)
Maintenant je dois faire les devants et les amener au même point que le dos pour pouvoir joindre sous les bras.
13h00 : après une pause déjeuner j'ai commencé un demi-devant. Ça se complique. Il faut prendre son tour de cou et le diviser par trois. Chez moi ça correspond à 10 carreaux, mais comme j'ai un nombre impair de carreaux je garde les 11 du centre pour l'ouverture du cou. J'avais 25 carreaux pour la largeur de mon dos, ça me laisse 14 carreaux, soit 7 carreaux à crocheter pour un côté. En commençant sur le côté resté libre de la chaînette de montage de départ du dos, et pendant cinq cm je crochète des rangs de 7 carreaux. Puis je commence à augmenter d'un carreau par rg du côté du cou jusqu'à arriver à la moitié de la largeur de l'ouvrage, soit 25/2 = 12.5 carreaux mais on arrondit à 13 carreaux car mieux vaut une encolure un peu flottante qu'étouffante, et on peut se permettre d'avoir un devant légèrement plus large que le dos. Je fais deux rangs avec mes 13 carreaux de largeur puis je commence à diminuer car je veux que le devant de mon chauffe-épaules soit attaché au cou mais ouvert ensuite. Je vais donc commencer à diminuer sur le côté du devant qui correspond à la poitrine et seulement de ce côté là, pas du côté de l'emmanchure. Pour cela, si on doit diminuer en début de rang on ne fait que 3 m en l'air au lieu de cinq. Si on doit diminuer en fin de rang, au lieu de une bride, deux m en l'air, une bride, on ne termine pas l'avant dernière bride, on commence une dernière bride dans la dernière bride du rg précédent, et on les coule ensemble.
A partir de maintenant, on diminue du côté de la poitrine sur tous les rangs, tout le long de l'ouvrage, même quand on aura rejoint sous les bras.
ATTENTION : EN MEME TEMPS il va falloir commencer à augmenter sous les bras comme on l'a fait pour le dos. Pour moi, on s'en souvient, c'est après le 15ème rang et pendant trois rangs.
Voilà, le premier demi-devant est terminé. Reste à faire le second en exact miroir.
14h55 : petite pause TV et voilà le second demi-devant. Maintenant je suis prête à joindre sous les bras.
16h05 : commencé Jean de Florette à la télé et ai joint sous les bras : il suffit de partir d'une des extrémités du devant, d'aller jusqu' à la pointe où on a augmenté sous les aisselles, de faire une bride à la fois dans la pointe du devant et celle du dos, de crocheter le dos en reprenant le motif d'araignée, de crocheter une bride dans la pointe des augmentations du dos et du second devant, et de terminer par le devant. On a maintenant un rang qui fait tout le gilet. Il est à noter qu'il faut vérifier que l'on a assez de place pour le bras avant de joindre. Il peut être nécessaire de rajouter quelques mailles en l'air entre les pointes des devants et du dos, qui deviendront de nouveaux carreaux supplémentaires aux rangs suivants pour donner de l'ampleur. De même, si on faisait un vrai pull, c'est sous les bras qu'on ajouterait la longueur nécessaire pour avoir la circonférence du buste (ou plutôt de la mesure du buste sous les bras, plutôt qu' au point le plus fort du buste. Mieux vaut se fier à cette mesure, quitte à rajouter des pinces en rang raccourcis pour laisser la place à la poitrine, ça évite d'avoir un pull qui baille de partout où il ne faut pas. MAis j'y reviendrais, avec un pull que je fais en ce moment, mais version tricot cette fois-ci. Désolée pour cette tangente)
Après quelques rang sur le corps, je l'abandonne pour tricoter les manches. Quand on a une quantité limitée de fil pour un shrug, mieux vaut en effet terminer les manches avant le corps qu'on pourra ensuite faire aussi long qu'on aura de fil. Car si on termine d'abord le corps aussi long qu'on veut pour crocheter les manches, on court le risque de mal calculer et de se retrouver en manque de fil en pleine manche...
17h50 : j'ai commencé Manon des sources et les rang raccourcis pour la manche qui permettent d'avoir une manche montée, qui est plus longue à l'épaule que sous l'aisselle. Il faut diviser le nombre de carreaux tout le tour de la manche par 6. J'ai 36 carreaux, donc cela fait 6 carreaux. On commence par un rang qui prendra 6 carreaux de part et d'autre du haut de la manche, là où est la chaînette de départ du dos et du devant. seulement on ne fait pas un carreau pour le premier et dernier, mais un triangle : en début de rang on fait juste 3 mailles en l'air, en fin de rang on oublie les deux m en l'air avant la dernière bride, et on coule l'avant dernière et la dernière bride ensemble, tout simplement. Voici une photo et le le diagramme explicatif est plus bas :
Pour commencer le second rang, il faut passer en m coulées le long de la dernière bride qu'on a faite, puis le long du carreau qui vient après. On recommence alors un rang, sauf qu'on a un carreau de plus en début et en fin de rang, et que comme pour le premier rang, on remplace le premier et le dernier carreau par des triangles. De rang en rang, on avance ainsi de plus en plus vers les aisselles.
Important : si on a ajouté des carreaux sous les bras, il ne faut pas les travailler en rangs raccourcis. Arrivé là, on arrête de travailler en va et vient et on travaille en rond, sur toute la manche.
Voici le diagramme des rangs raccourcis :
Le bas du diagramme représente le filet du dos ou du devant, tourné de côté pour faire la manche. On commence à la flèche rouge et j'ai représenté deux rangs raccourcis. Il est à noter que quand j'ai fait le diagramme, j'ai trouvé une façon plus simple pour terminer le rang raccourci. Au lieu de couler deux brides ensemble, je fais trois m en l'air à la place de la seconde bride et je fixe sur le rang du dessous avec une maille coulée. On a alors moins de mailles coulées à faire pour arriver au point de départ du prochain rang raccourci et ça cartonne moins. Mais c'est bien connu, on n'a les bonnes idées qu'après coup. Une sorte d'esprit de l'escalier appliqué au crochet, quoi...
03h28 : insomnie due à l'anxiété, je me relève. Ici on voit l'avantage de la manche montée : elle donne du tissu en haut du bras, là où il en faut, et empêche d'avoir du tissu en trop qui forme des plis à l'aisselle, comme les manches droites. Ici je n'ai pas fini ma manche, on voit le rang commencé :
Le mancheron en rangs raccourcis terminé; à la limite on pourrait le laisser comme ça. Notez que je n'ai pas crocheté les augmentations à l'aisselle pour préserver la forme du mancheron :
Il faut alors arrêter le fil et le reprendre exactement au milieu sous le bras (les allergiques à couper le fil peuvent y aller en m coulées mais ça fait de l'épaisseur) car c'est le meilleur endroit pour planquer la "couture" de la manche, là où on fera des diminutions pour suivre la circonférence du bras.
25/12/13 : je n'ai pas oublié, je vous assure. Seulement hier j'étais dehors toute la journée et aujourd'hui je me suis organisé une véritable fête à Pinterest où j'ai ouvert tous les tableaux sur les ouvrages de fil que j'ai pu trouver, j'y ai perdu ma matinée et je pense y passer une partie de mon après-midi.
26/12/13, 17h45 : me sortir du lit et fonctionner correctement avant mes médicaments pour l'anxiété a été très dur aujourd'hui, pour être franche. J'ai traîné et traîné mon angoisse dans les différentes pièces de la maison avec toute la vitalité d'un zombie. Mais ça y est, les médocs ont fait effet, j'ai fait trois rangs et j'y retourne après juste la lecture de ce fil de discussion si intéressant sur Ravelry. Pas de photo encore, ce n'est pas assez avancé, mais je peux expliquer un peu ce que j'ai fait. Une fois fini, mon mancheron en rangs raccourcis fait 36 carreaux de circonférence. Le plus dur a été de mesurer la longueur entre mon dessous de bras et l'endroit où je veux que ma manche tombe. Mieux vaut être aidée, je dis juste ça comme ça...bon, 20 cm. J'ai aussi pris la circonférence de mon bras à cet endroit, en ne serrant surtout pas. 30cm, quand je vous disais que j'ai les bras larges... En reportant ces longueur et largeur sur le dos du chauffe-épaule qui sert d'échantillon, j'ai pu calculer que je dois diminuer de 20 carreaux en 20 rangs. Or, pour avoir une "couture" symétrique, quand on fait des diminutions il y en a deux, une de part et d'autre de la fameuse "couture" (soit le début de rang, qui se voit toujours un peu quand on travaille en rond même si on y porte toute l'attention du monde; en tout cas, chez moi...). J'ai donc dix rangs de diminutions à répartir sur 20 rangs de manche, hourra, c'est facile à calculer, un rang de diminutions tous les deux rangs. Le diagramme pour les diminutions est ci-dessous. Avec un peu de chances, le temps nécessaire pour faire les deux manches va me voir me décider sur la façon dont je veux faire le volant de la manche...Je voudrais un volant asymétrique, long derrière et court devant, très marquise, éventuellement à décorer d'un ruban, et je ne sais pas si c'est réalisable en filet avec les limitations que ça nécessite pour les diminutions et augmentations.
J'ai représenté un tour de diminution après un tour normal. Ici on travaille en rond, c'est pourquoi on commence au milieu du diagramme, là où est la flèche. Tout ce qui est à gauche est le début du tour, puis on revient par la droite pour finir le tour. Il est à noter que quand je fais un tour de diminutions je commence par deux mailles en l'air au lieu de trois. On peut en faire trois, bien sûr, mais j'ai remarqué que ma double diminution était plus propre et régulière avec seulement deux. Ceci est donc à l'appréciation de chacun.
28/12/13 : Voici la manche. J'avais mesuré très vite, et puis ma tension change quand je commence à déstresser, aussi je n'ai eu besoin que de 8 rangs de diminutions pour avoir mes vingts carreaux au coude; je ne sais pas ce que j'ai fabriqué dans mes calculs, mais je n'étais pas réveillée. Mais dès le départ je savais que c'était un chauffe épaule fait à l'arrache, je ne mets pas martel en tête et je continue. J'ai fait ensuite un rang normal car si je décide de mettre un ruban c'est là qu'il ira.
Ici un gros plan sur la "couture" sous le bras :
29/12/13 : j'ai commencé mon volant de marquise. J'ai cassé le fil au coude et rattaché de manière à ce que le début de rang soit devant, au creux du coude (c'est un modèle sans coutures, mais avec beaucoup de fils à rentrer...) et j'ai fait un tour avec des augmentations : sur chaque bride du filet, au lieu de faire une bride et deux mailles en l'air, je fais une bride, deux m en l'air, une bride, deux m en l'air, augmentant ainsi le nombre de carreaux :
Je vais sans doute faire un second tour d'augmentations, peut-être même un troisième.
18h30 : finalement ce sera deux tours d'augmentations, je pense; ici après quelques tours "normaux" :
Le marqueur bleu ciel, c'est pour facilement revenir sur mes pas si je dois défaire pour rajouter un troisième tour d'augmentations.
31/12/13 à 00h45 : l'accident de Michael Shumacher m'a bouleversée, mais pas pour les bonnes raisons. Juste parce que mon psy est en vacances dans une semaine et j'ai peur qu'il aille au ski. Alors j'ai crocheté pour tromper mon anxiété. Je crois avoir réussi ma manche de marquise :
Cette fois-ci, après sept tours en rond (sept, purement arbitraire parce que c'est mon chiffre, je suis née en 07/77 et vis dans le 77...) je travaille en va-et-vient en diminuant cette fois-ci de deux carreaux en début et en fin de rang. Pour diminuer en début de rang, je fais trois m en l'air, une demi-bride dans la bride du premier carreau, 3 m en l'air, une bride dans la bride du second carreau. En fin de rang, à deux carreaux de la fin je fais 3 m en l'air, un jeté, je pique dans la bride du premier carreau, je ramène une boucle, un jeté, je pique dans la bride du second carreau, je ramène une boucle, je fais un jeté que je passe dans les deux premières boucles sur le crochet, un jeté, je le passe dans toutes les boucles sur le crochet. Ce qui revient à une demi-bride et une bride coulées ensemble. Par contre, il faut revenir sur ses pas en m coulées sur les trois m en l'air qui précédent les bride et demi-bride coulées ensemble afin de se retrouver au bon endroit pour faire la diminution du début du rang suivant. Je vais tâcher de faire un diagramme mais c'est pas gagné...
Les doubles diminutions interviennent après une partie de la manche travaillée en circulaire et marquée en noir, le début du tour étant marqué par la flèche. Le rang vert est le premier rang de diminutions sur deux carreaux. Cependant maintenant on travaille en va-et-vient. aussi il faut tourner pour pouvoir commencer le rang suivant, en violet, qui commence par des mailles coulées puis la fameuse diminution sur deux carreaux.
Un bon conseil, utiliser des marqueurs pour marquer la première et le dernière maille de chaque rang car on s'y perd très vite, ce n'est pas aussi marqué que les diminutions d'un seul carreau qu'on faisait précédemment.
Le marqueur indique le départ en va-et-vient et ici j'ai fait deux rangs avec doubles diminutions. Quand je vous disais que c'est dur à repérer...
13h00 : j'ai décidé de la bordure de dentelle. Par contre, je ne sais toujours pas si je fais le dos pointu comme je l'avais envisagé au début.
Elle est représentée sur un rang de filet, mais il n'est qu'indicatif. Il sera en effet certainement nécessaire de prendre soit un peu plus, soit un peu moins d'espace pour les coquilles de brides afin de tomber juste quand on a fait tout le tour du vêtement, pour qu'il n'y ai pas un espace trop petit à la fin pour une dernière coquille.
J'ai aussi fais sept brides coulées ensemble au niveau des deux rangs sans augmentations sur l'encolure, suivies de 50 m en l'air, et je suis revenue en m coulées; ça fait des cordons pour fermer le chauffe-épaules.
01/01/12 : j'ai fini à 01h00. Vous auriez vu la tête des passants quand je suis sortie photographier ma tenue pleine de fils pas encore rentrés en pleine nuit; c'est ma façon de faire la fête :)
J'ai finalement opté pour la pointe :)
Bonne année 2014 :D
dimanche 22 décembre 2013
Trucs à venir?
LE truc qui m'inspire en ce moment :
(Source)
J'ai de la fingering magenta, et ce serait juste le truc bien pour ajouter un peu de couleur entre mes bottes noires et ma robe noire :) Je doute de retrouver ce motif de dentelle, mais un motif, n'importe lequel, ça ira :)
L'autre truc qui m'excite :
(Source)
Après exploration de mon stash, la seule laine qui s'avère pouvoir aller est un mohair lace prune. Alors, fera, fera pas?
Dernier truc qui m'excite :
(Source)
A mélanger avec le Lily pad hexagon :
(Source)
En s'inspirant fortement de ce sac Sophie Digard, modèle Geranium :
(Source)
Pour faire un petit shrug, le tout en alpaga dentelle d'Isager, dans des tons doux cassés de beige ou de gris.
MAIS EN VRAI...
Je fais un châle en Plumette vert sapin de la droguerie. Juste des arceaux en mailles en l'air, et je rajouterai une jolie bordure :) Tout simple. Le problème c'est que je suis anxieuse car suite à mon stage de septembre à décembre, ça a occasionné des changements de situation et de la paperasserie en pagaille à la CAF. Du coup, je retombe dans mes vieilles croyances magiques : si je crochète telle chose d'ici tel jour, tout se passera bien. Si je m'abstiens de jouer à Candy Crush saga, le jeu ne me portera pas malheur; parce que si je n'arrive pas à faire un niveau au moins par jour, j'ai le sentiment que ça va me porter malheur. Ne riez pas, c'est vraiment incapacitant, je ne peux pas passer outre à ces croyances, j'ai beau *intellectuellement* savoir que c'est débile, *viscéralement* c'est une autre histoire. Et je ne parle pas des check-lists à effectuer pour me rassurer et qu'il faut que je note pour pouvoir me prouver quand je me réveille la nuit que je l'ai bien fait. Et de la croyance au départ bénigne qui veut que, si je vois une pie, je suis protégée (règles complexes : en vol, je suis super protégée; à un endroit où elles sont souvent là, je suis moins protégée; jour de pluie, encore meilleur vu que c'est rare qu'elles sortent quand il pleut) ça devient paralysant parce qu'au fil des années le corollaire qui s'est installé c'est que si je ne vois pas de pie, c'est malheur. Si je ne parviens pas à crocheter le gros truc que je me suis imposée, c'est l'angoisse aussi. Quand je travaillais, ça pouvait me paralyser des journées durant avec l'angoisse; ça s'était légèrement calmé avec l'inactivité mais avec le stage et le stress de devoir aller régulièrement à l'extérieur de la maison, c'est revenu en force. Tout ça me prend une partie de la journée et me paralyse souvent. Et le pire c'est que je ne suis pas OCD; j'imagine l'enfer que les gens touchés par cette saleté doivent vivre...
(Source)
J'ai de la fingering magenta, et ce serait juste le truc bien pour ajouter un peu de couleur entre mes bottes noires et ma robe noire :) Je doute de retrouver ce motif de dentelle, mais un motif, n'importe lequel, ça ira :)
L'autre truc qui m'excite :
(Source)
Après exploration de mon stash, la seule laine qui s'avère pouvoir aller est un mohair lace prune. Alors, fera, fera pas?
Dernier truc qui m'excite :
(Source)
A mélanger avec le Lily pad hexagon :
(Source)
En s'inspirant fortement de ce sac Sophie Digard, modèle Geranium :
(Source)
Pour faire un petit shrug, le tout en alpaga dentelle d'Isager, dans des tons doux cassés de beige ou de gris.
MAIS EN VRAI...
Je fais un châle en Plumette vert sapin de la droguerie. Juste des arceaux en mailles en l'air, et je rajouterai une jolie bordure :) Tout simple. Le problème c'est que je suis anxieuse car suite à mon stage de septembre à décembre, ça a occasionné des changements de situation et de la paperasserie en pagaille à la CAF. Du coup, je retombe dans mes vieilles croyances magiques : si je crochète telle chose d'ici tel jour, tout se passera bien. Si je m'abstiens de jouer à Candy Crush saga, le jeu ne me portera pas malheur; parce que si je n'arrive pas à faire un niveau au moins par jour, j'ai le sentiment que ça va me porter malheur. Ne riez pas, c'est vraiment incapacitant, je ne peux pas passer outre à ces croyances, j'ai beau *intellectuellement* savoir que c'est débile, *viscéralement* c'est une autre histoire. Et je ne parle pas des check-lists à effectuer pour me rassurer et qu'il faut que je note pour pouvoir me prouver quand je me réveille la nuit que je l'ai bien fait. Et de la croyance au départ bénigne qui veut que, si je vois une pie, je suis protégée (règles complexes : en vol, je suis super protégée; à un endroit où elles sont souvent là, je suis moins protégée; jour de pluie, encore meilleur vu que c'est rare qu'elles sortent quand il pleut) ça devient paralysant parce qu'au fil des années le corollaire qui s'est installé c'est que si je ne vois pas de pie, c'est malheur. Si je ne parviens pas à crocheter le gros truc que je me suis imposée, c'est l'angoisse aussi. Quand je travaillais, ça pouvait me paralyser des journées durant avec l'angoisse; ça s'était légèrement calmé avec l'inactivité mais avec le stage et le stress de devoir aller régulièrement à l'extérieur de la maison, c'est revenu en force. Tout ça me prend une partie de la journée et me paralyse souvent. Et le pire c'est que je ne suis pas OCD; j'imagine l'enfer que les gens touchés par cette saleté doivent vivre...
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