Sur Ravelry et Tricotin il y a des personnes qui sont malades, cancer, maladies dégénératives ou autres et qui ont donc de bonnes raisons de se plaindre mais ne le font pas et sont courageuses, alors pourquoi j'y arrive pas quand j'ai pas de raison objective d'être mal. Je me sens comme une coquille vide dans le néant, et je sais pas quoi faire pour remplir ce vide en moi et hors de moi :
- Manger, mais c'est pas bon pour moi. Demain je vais voir la nutritioniste et j'ai encore prois du poids, j'ai honte.
- La parole. C'est ce que j'essaie de faire ici mais c'est dur, j'ai pas les mots qu'il faut. J'ai pensé hier soir téléphoner à une hot line genre SOS Amitié, mais je sais que je trouverais rien à dire, et puis ils ont sûrement mieux à faire.
- Les médocs; je m'abrutis avec, et quand j'en ai beaucoup parce que je les ai renouvelés j'ai des pensées, comme et si je les prenais tous. Et puis après je prends peur.
- Le sommeil; encore et toujours Mais je commence à avoir des rêves réalistes et ça me plaît pas du tout. Avant, je ne me souvenais pas de mes rêves et quand j'en avais, c'était des images fixes, comme des photos fugaces, ou des choses abstraites comme des boules, des formes, des plans. Mais maintenant j'ai des rêves réels et je ne sais plus quand c'est un souvenir de réalité ou de rêve. J'aime pas ne pas savoir faire la différence. C'est comme mes dernières hallucinations, elles m'ont trompés un moment avant que je comprenne que c'était du faux, alors qu'avant je faisais mieux la différence. J'ai peur de plus y arriver.
- La musique; mais j'ai pas envie de chanter. Ou plutôt, ça m'indiffère, je me dis à quoi bon?
Je sais pas pourquoi je ressasse tout ça, J'essaie de pas prendre mes somnifères en journée mais c'est dur. Et c'est toujours à des heures indues où je peux pas téléphoner au psy.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire