lundi 22 juin 2009

Truc où je ne sais pas trop où j'en suis

Petite retour en arrière : la semaine dernière, je suis allée à un centre de don du sang pour savoir si j'avais le droit de donner. En entendant mon traitement, le médecin m'a demandé mon diagnostic et a été très étonnée que je ne le connaisse pas et que je ne puisse que lui donner mes symptômes.

Pour la petite histoire, mes médicaments suffisaient déjà à m'interdire le don du sang, mais quand j'ai demandé après combien de temps je pourrai donner si éventuellement un jour j'arrête les médocs, elle m'a dit non aussi, parce qu'il y avait risque de décompensation pendant le don. Je ne connaissais pas le nom, ou alors vaguement, j'ai fait une recherche Internet, ça m'a fait peur. On en parle principalement dans la schizophrenie, et justement beaucoup de symtomes ressemblent aux miens. J'ai eu peur comme quand j'ai commencé mon traitement avec Abilify et lu la notice où on vous explique en prenant toutes les précautions oratoires possibles que vous prenez ce médoc parce que vous entendez, voyez ou sentez des choses inexistantes.

J'ai donc voulu demander mon diagnostic à mon psy aujourd'hui. Chou blanc. Selon lui, savoir le diagnostic ne changerait pas ma problématique et n'aurait pour effet que de me jeter sur les livres et le Net et me conformer à l'idée que tel ou tel auteur se fait de mon genre de cas. Il a quand même concédé que je suis plus dans la psychose que la nevrose ( et bien sûr, j'ai cherché sur le Net comme prévu, mais je ne risque pas de me faire de fausses idées, étant donné que je n'y ai rien compris...), mais de toutes façons on s'en serait douté, vu que les médocs que je me tape sont dits antipsychotiques. Il se dit ouvert à en parler, mais allez savoir si c'est pour amener les choses progressivement ou si c'est pour noyer le poisson. J'en viens même à me demander si finalement, il sait lui-même...

Bref, je sais pas trop comment je me sens. J'ai un peu envie de pleurer, quand même.

7 commentaires:

Adrika a dit…

Coucou, je sais que c'est déconcertant, même si la position du médecin est compréhensible... à toi donc de voir, si tu préfères savoir vraiment ou non et d'en discuter avec lui... et bon courage!

Juliette Poupart a dit…

Quand le doute s'installe n'est-il pas préférable de changer de médecin ? C'est compliqué mais cela évite parfois de tourner en rond.
Bon courage

cynalune a dit…

Adrika, je vais en discuter encore avec lui, c'est certain

Juliette : je ne tourne pas en rond du tout, en fait j'ai même fait de gros progrès, il m'a vraiment aidée, et à tête reposée je pense que ses raisons sont valides, même si frustrantes pour moi. Et puis, je dois avouer que je dois encore être un peu trop dépendante de mon médecin pour imaginer consulter ailleurs.

Anonyme a dit…

Ta réponse est rassurante. Tu progresse. Bonne continuation.

Juliette Poupart a dit…

Ta réponse est rassurante. Tu progresse. Bonne continuation.

Anonyme a dit…

Je pense que c'est bien de discuter avec ton psy. Je ne sais pas pourquoi il a posé de diagnostic devant toi. Peut être n'a-t-il pas voulu risquer de figer la situation, peut être ton cas n'est-il pas complètement typique et peut répondre à plusieurs définitions... L'important c'est que ce suivi ait une utilité.
Sinon, je sais que j'ai déjà entendu le terme de décompensation pour des situations médicales autres que psy.

Bonne suite,

Emmanuelle

petitesuzie a dit…

Bonjour,
moi aussi je suis "suivie" par un psy, et je me suis rendue compte qu'il ne m'apportait des réponses "franches" que lorsque j'étais "capable" de les entendre. Peut-être faut il laisser un peu de temps au temps? En tout cas, de grooooos bisous